Filière porcine Frsea et JA de l'Ouest: « Maintenant, c’est aux autres acteurs de se restructurer pour optimiser leur rentabilité »
Les éleveurs de porcs ne sont pas prêts à accepter l’importation d’animaux pour palier à la baisse de la production de porcelets attendue suite aux fermetures d’élevages.
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Les Frsea de l’Ouest de la France (Normandie, Pays de Loire, Bretagne) et Jeunes agriculteurs font savoir dans un communiqué commun qu’ils ne sont pas prêts à payer une deuxième fois la crise.
« Le maillon abattage-découpe peine à trouver la rentabilité du fait d’un sur-dimensionnement des capacités d’abattage par rapport à la production de l’Ouest français ».
Assurer une qualité et une sécurité pour les consommateurs
Les éleveurs de porcs affirment qu’il revient à ses entreprises de tout mettre en œuvre pour redevenir compétitives sans en faire supporter le coût aux éleveurs. Après des prix faibles, ils redoutent des importations de porcs charcutiers « sous prétexte de saturer les outils industriels de transformation » et de porcelets pour compenser la baisse des effectifs des animaux disponibles.
« Nous dénoncerons les groupements de producteurs qui se rendraient complices de l’importation de porcelets étrangers dans les porcheries du Grand Ouest. L’introduction massive dans nos régions de porcelets nés à l’étranger ferait courir un risque démesuré à nos élevages, et donc à la filière. Nous ne l’accepterons pas. »
De telles pratiques « opportunistes » mettraient à mal les efforts déployés pour valoriser la production de porcs français. « La traçabilité de la viande de porc française, gérée par le logo Vpf (né, élevé et abattu en France) permet d’assurer une qualité et une sécurité pour l’ensemble des consommateurs. Nous ne laisserons pas des comportements opportunistes ternir cette réalité ! »
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